22 novembre 2022. Et ben voilà c’est fait . Nous sommes arrivés à à Saint Louis, Marie-Galante, à 13h52 (heure locale), après 13 jours et 5 heures de navigation plutôt tranquille depuis Mindelo Cap-Vert, excepté un coup de vent à 50 noeuds dans la nuit du 20 au 21 novembre !
Le récit et les photos de la Transat sont à lire en dessous du plus récent au plus ancien.
Ceci dit quoi de mieux qu’un petit film pour résumer cette aventure ! L’organisation du Rallye l’a mise en image.
Arrivée à Marie-Galante sous un grain avec Anpelouza !
Et la suite, c’est quoi ? D’abord quelques jours de repos en compagnie des autres équipages du Rallye. Puis la découverte à pieds de Marie-Galante et des autres îles des petites Antilles au grés des envies et des rencontres.
Mouillage de Saint Louis Marie-Galante
Vue sur la plage de l'arrivée
Vue de la plage face aux iles des Saintes en contre jour du soleil couchant
La fête en permanence !
Les plages de Saint Louis et Moustique sur l’île de Marie-Galante
Les accras de morue servis par la guinguette de la plage sont à tomber
Les mouillages sont tous aussi beaux les uns que les autres
Une randonnée entre Saint Louis et Vieux Fort nous fait découvrir un bord de mer sublime et des chemins en forêt équatoriale dense et peuplée d’une faune exubérante et d’une flore luxuriante !
La fête, la fête, la fête ! Les antillais sont vraiment doués pour mettre l’ambiance 😊
9 novembre 2022. 11h ( heure de Mindelo) : Top départ pour la transat ; 2100 Milles nautiques à parcourir presqu’en ligne droite.
Aujourd’hui les bateaux de la Route du Rhum partent de Saint Malo et ceux du Rallye des îles du Soleil de Mindelo au Cap-Vert ! Les coureurs de la Route du Rhum mettront 6 ou 7 jours pour parcourir plus de 3500 Milles et les premiers bateaux du Rallye mettront de 12 à 15 jours pour parcourir 2100 Milles ! Les coureurs du « Rhum » pointent vers La Guadeloupe et nous vers Marie-Galante, à 16 Milles de là. Peut-être pourrons-nous en voir quelques-uns ?
Il faut contourner le sud de l’île Santo Antao par le sud. Le vent venant du Nord-est, un important dévent est provoqué par les hauteurs de l’île. Celui-ci se prolonge sur une distance supérieure à 60 Milles et nous oblige soit à le contourner et faire un grand détour, soit à le couper perpendiculairement au moteur pour ne pas rester englué. C’est que nous faisons 🥹.
Anpelouza à gauche et Le Pogo 40 à droite sont au coude à coude juste après le départ !
Sous spi ça déménage
Tara au départ à Mindelo
Anpelouza à gauche au coude à coude avec Tango Too au départ de Mindelo
Au fond la ligne de départ et juste derrière le Pogo 40 en embuscade
Le super Maramu Abeille au milieu et Ortega VIII à droite après le départ à Mindelo
Sous spi asymétrique entre Mindelo et Santo Antao
Les conditions de départ sont excellentes. Tout le monde a ses voiles hautes et bientôt les spinnakers symétriques, asymétriques ou les Gennaker vont parer la mer de couleurs vives.
L’océan est bleu marine avec des montons blancs dans le canal entre les deux îles.
20 noeuds de vent réel de Nord-est, c’est l’allure idéale pour nos bateaux. Départ vent de travers puis progressivement grand largue.
Le départ vient d'être donné. Les bateaux sont encore proches les uns des autres
Le Pogo 40 sous spi asymétrique
Anpelouza sous spi asymétrique (qui se dégonfle)
Le départ est donné au milieu de la baie de Mindelo, sous l'opeil bienveillant de l'Homme qui regarde le ciel !
L'Homme qui regarde le ciel
Ça navigue fort. Les premières heures sont passionnantes. Puis arrive le dévent de Santo Antao qui nous oblige à appuyer avec le moteur, mais moins longtemps que prévu puisque nous retrouvons du vent de face assez rapidement. Ça nous oblige à faire un peu de Sud alors que notre route est à l’Ouest.
Pour l’instant la flottille est encore resserrée à tel point que des refus de priorité échauffent certains esprits ! Vivement le grand large où chacun pourra s’exprimer sans gêner les autres.
10 novembre 2022
4h du matin. Premier quart de nuit. Le vent est resté fort toute l’après-midi ce qui a formé une mer assez agitée. Pas évident pour les estomacs !
Hier soir pas de dîner pour moi, direct au lit pour être en forme pendant le quart.
La lune est encore pleine et se lève derrière nous. Elle nous éclaire comme en plein jour. C’est rassurant pour cette première nuit de transat.
On distingue vaguement les feux de route de quatre bateaux de la flottille à 3-4 Milles autour de nous.
16h30 le deuxième jour ; un moment de calme... On a fait le plein de fruits et de légumes à Mindelo !
11h : cela fait 24 heures que nous avons laissé Mindelo derrière nous. La moyenne est excellente. De fréquentes pointes à 10-11 noeuds nous permettent d’afficher 188 Milles pour cette première journée.
Le vent faiblit. Nous avançons maintenant à 6-7 noeuds sur une route Nord-ouest pour aller chercher une zone plus ventée. Nous avons remis les fils de traîne dans l’espoir de pêcher une belle dorade. Peut-être que cette vitesse plus basse nous sera favorable.
11 novembre 2022. Le vent faiblit à 15 noeuds, mais la moyenne reste bonne. On navigue à 7 noeuds. On est dans le peloton de tête. L’océan est agité ; pas facile de s’amariner dans ces conditions. Ça y est on a pêché une petite dorade Coryphène 😀. Aussitôt pêchée aussitôt découpée en 5 parts qui seront grillées demain sur le barbecue.
Une belle pêche en ce quatrième jour de Transat
Minuit-2 heures, c’est l’heure de mon quart cette nuit. Brusquement vers minuit 30 le vent se met à refuser tout en forcissant. Le Gennaker ne porte plus, il faut réagir rapidement en abattant de 10, 20, puis 30 degrés. On n’est plus sur la route directe. Il se met à pleuvoir ; pas de doute c’est notre premier grain ! Le bateau fait des pointes à 10 noeuds. Changement de voile d’avant, puis rechangement en fin de nuit. On revient sur la route.
12 novembre 2022.
Le bateau avance bien à 7-8 noeuds malgré le vent faiblissant. On attend fébrilement les 25 noeuds annoncés pour demain. Il m’aura fallu 3 jours pour être amariné ! Jusque là pas d’appétit et mal de tête retirent le plaisir de naviguer. Heureusement ce matin ça va mieux, le plaisir revient.
A 11h on relève 520 Milles effectués en 3 jours depuis Mindelo, soit 173 Milles par jour. La moyenne de 7,2 noeuds nous satisfait, cependant on espère mieux dans les prochains jours. On commence à tirer des plans sur la comète en se disant qu’une arrivée à Marie-Galante vers le 23 novembre serait envisageable.
13 novembre 2022.
Quart de 8 à 10h heures. Le soleil vient de se lever sur une mer peu agitée. La forme revient et le plaisir avec. Jus de citron dans un verre d’eau tiède ; paraît que c’est bon pour le transit ! Pas de sucre le matin. Thé noir avec une tranche de pain grillée et du fromage de brebis. Pas mal quand même.
Ensuite lecture. Et tout à coup Maryse voit l’un des élastiques de la traîne bâbord qui se tend. Alerte ! Tout le monde pour aider à la manœuvre. Il faut ralentir le bateau en roulant le génois pour ne pas que le poisson se décroche. On tire doucement sur la traîne quand je vois un deuxième poisson frétiller au bout de la traîne tribord. Deux poissons d’un coup, un sur chaque ligne ! On réussi tant bien que mal à les remonter. Ce sont deux magnifiques dorades Coryphenes parées de multiples couleurs jaune, bleu, vert. Elles doivent peser 4kg chacune et mesurer 80cm.
Ce soir on mangera du carpacio de dorade mariné dans du citron et de l’huile d’olive .
Waou, trop contents de remonter une belle Dorade Coriphène
Pas évident de ce remonter ce bestiaux à la main, mais après une belle bataille elle est sur le bateau !
2 magnifiques dorades ont mordu à l'hameçon
On les remercie de nous nourrir ces prochains jours
En quelques minutes elles perdent leurs belles couleurs
Bon, là il faut tuer rapidement les dorades pour ne pas les faire souffrir........
....Plus de tête, bientôt les filets....
....filets pour nos futurs repas
Ceviche pour ce soir
Vue du début de notre trace sur Navionics. Encore beaucoup de chemin à parcourir
Cette pêche a rompu la monotonie de cette 5ème journée de navigations et va nous apporter de précieuses protéines.
14 novembre 2022. Ce matin quart de 6 à 8 heures. C’est le moment de voir le jour se lever. C’est toujours un moment magique, même si le ciel est partiellement couvert, voire menaçant. Un grain pluvieux fond sur nous à toute vitesse. Le vent change brusquement de direction mais reste portant. Le pilote réglé sur la girouette modifie automatiquement son cap. Cela dure un quart d’heure et tout revient dans l’ordre après.
Des couchers de soleil, des ciels étoilés comme on en voit rarement, une mer couleur bleu marine profond avec 5000 mètres de fond. Tout ça prête à la rêverie.
Magnifiques bleus....
....sur ciel de traîne
Ambiance Cap Verdienne 😊
A Mindelo, la musique est partout
Deux danseurs sont venus à la marina ......
...pour changer l'ambiance
Mindelo face avant et face arrière sur les favélas
Mindelo et sa baie
Face A
Face B, côté favelas
Une rue, une plage, le port.
Certains équipages sont partis en excursion sur l’île d’à côté, Santo Antao. Cette île beaucoup plus grande et plus haute est aussi beaucoup plus verdoyante tout en étant aussi pauvre. L’accumulation de nuage leur permet de bénéficier d’une humidité importante propice aux cultures de fruits et légumes exotiques.
Quelques copains sont allés sur laie voisine, Santo Antao
Trace d'une ancienne caldera
Aujourd’hui dimanche 6 novembre 2022, défilé militaire entre le port et la reproduction de la tour de Belem.
Défilé militaire en ville en ce jour de fête nationale
Une scène musicale à côté de la marina offerte par un riche rappeur !
Etrange bâtiment proche de la marina...
...avec ses décors originaux
LA saxophoniste fabriqué avec une colonne de navire
Derniers préparatifs avant le départ pour la transat le 9 novembre 2022.
Dernières vérifications du gréement en tête de mât, courses pour l’avitaillement au marché municipal, et briefing météo organisé par le Rallye dans un café de la ville.
Marché de Mindelo
Brief météo en cette veille de départ pour la Transat
Anpelouza vu d'en haut !
Coucher de soleil à Mindelo Cap-Vert !
3 novembre 2022. Jour de notre arrivée à Mindelo. On fait le plein de gasoil tout de suite pour être prêt le jour du départ de la Transat ! Ensuite on s’amarre à l’un des pontons en marche arrière avec deux pendilles, une à tribord, l’autre à bâbord, catamaran oblige !
30/10/2022. On avance doucement entre 5 et 6 noeuds. On longe le Maroc, puis la Sahara occidental à plus de 100 Milles des côtes comme prescrit par l’organisation du Rallye. Les quarts de nuit nous offrent une voûte céleste fantastique. La lune croissante se couche en milieu de nuit ; et là le ciel s’éclaire de milliards d’étoiles.
La pêche n’étant pas fructueuse, on ne se laisse pas abattre. Jérôme nous concocte du poulet rôti, de la paella, du couscous…
Quelques bateaux du Rallye ont eu la chance de croiser des dauphins. Nous, on a croisé le chemin de poissons volants suicidaires !
28 octobre 2022 9h30. Ça y est c’est le départ vers le Cap-Vert. Pour suivre le bateau sur la cartographie du Rallye, il faut suivre ce lien : https://solusport.solustop.com/rallyesoleil/carto Le bateau est le 29 et s’appelle Anpelouza.
La météo n’annonce pas de vent avant 24-36 heures. Il va falloir avancer au moteur jusqu’à ce qu’on accroche l’Alizée.
On se rend sur la ligne de départ située à l’extérieur du port sur une mer d´huile.
27 octobre 2022. Dernières courses, dernière paella, dernier footing le long de la mer. On est prêt pour le départ demain.
A partir de demain silence radio pendant une semaine, le temps d’arriver à Mindelo sur l’île de Sao Vincente au Cap-Vert.
C'est la saison des mangue et mangue ; on a fait le plein avant de partir
On a testé la paella à la brasserie de la marina
Découverte de la côte autour de Santa Cruz de La Palma
24 octobre 2022.
Ce matin Taï Qi à 8h proposé par Hubert l’un des participants du Rallye. C’est un réveil musculaire très agréable face au soleil levant.
22 octobre 2022
Aujourd’hui pas de programme prévu en dehors du petit déjeuner et de l’apéritif offerts par l’organisation du Rallye.
Footing de 8km le long de la côte ce matin et bulle l’après-midi !
Accès libre et gratuit à la piscine de Santa Cruz
21 octobre 2022. Ce matin lever à 7h pour être à l’heure à l’entrée du parc national de la caldera Taburiente, dont le point culminant est à 2415 mètres d’altitude. L’autorisation d’entrée en poche nous arrivons à 8h30 à l’entrée du parc. De là plusieurs randonnées démarrent. Nous sélectionnons une randonnée de 2,5h de difficulté moyenne. Le panorama est grandiose.
Superbe randonnée en montagne
ça monte dur
Au sommet après 2 heures de marche
20 octobre 2022. Cette journée promet d’être belle. La nuit dernière a été très claire. Le lever de soleil est superbe.
On a prévu de retourner à l’ouest de l’île pour emprunter la seule route côté ouest qui joint le nord et le sud. Elle est réouverte depuis peu au prix d’immenses travaux de génie civile. D’énormes engins font d’incessants allers-retours pour réhabiliter cet axe routier vital pour l’île. Cette route provisoire non carrossée serpente au dessus de la coulée de lave pas encore refroidie sur plusieurs km. Par endroits le magma grisâtre est encore à 400 degrés ! Nous n’avons pas le droit de nous arrêter en voiture, trop dangereux.
19 octobre 2002. Aujourd’hui on reprend la voiture pour voir la coulée de lave du volcan qui est soudainement entré en éruption le 19 septembre 2021 à 14h. L’éruption a duré plusieurs mois et a détruit beaucoup d’habitations sur la côte ouest de l’ile ainsi que de nombreuses bananeraies, des routes, des réseaux électriques, d’eau, d’égouts…
Au milieu, ce qu'il reste du cratère du volcan qui a complètement ravagé le versant ouest de La Palma en septembre 2021
Un palmier miraculeusement épargné par la lave
Tant pis, on y retournera demain. On change de plan et on retourne sur la côte Est pour atteindre les « salines » qui sont à la pointe sud de l’île. Ce sont des marais salants originaux. Ils sont situés à une quinzaine de mètres au dessus du niveau de la mer. Une pompe aspire l’eau de la mer et la renvoie dans plusieurs bassins supérieurs ; de là l’eau s’écoule lentement d’un bassin à l’autre par gravité, jusqu’à arriver aux bassins inférieurs où le sel est raclé manuellement. La salinité moyenne de la mer est de 35g/litre ; le soleil et le vent font évaporer l’eau qui se charge progressivement de sel jusqu’à atteindre 290g/litre d’eau. Ce sel est d’une exceptionnelle qualité et est principalement vendu sur l’île. Les salines ne fonctionnent que l’été et produisent 600 tonnes de sel par an.
A l’arrière plan on distingue une coulée de lave couleur gris foncée. C’est ce qui reste de la terrible éruption d’un autre volcan survenue en octobre 1971.
En dessous, le schéma explicatif des Salines
18 octobre 2022. Aujourd’hui visite de l’ile en voiture. On commence par les piscines d’eau de mer de Lafajana au Nord Ouest de l’île. On se baigne au milieu des poissons, puis nous déjeunons sur une terrasse de rêve.
Ensuite direction de la chute d’eau de Los Tilos.
Cascade de Los Tilos
17/10/2022 :
Au port bien au calme Ludo en profite pour vérifier le mât… à 20 mètres de haut !
Ça fait du bien de ne plus bouger, encore que la houle tape sur le trait de côte et rebondit dans le port. Si la houle est trop forte la capitainerie du port décide de fermer la porte à l’entrée.
Dauphins juste avant d'arriver à Santa Cruz de La Palma
Quelques bateaux du Rallye sont déjà arrivés
16/10/2022 :
Et voilà le premier tronçon terminé.
Nous sommes arrivés au port de Santa Cruz de La Palma à 18h samedi 16 octobre 2022, après 9 jours de navigation.
1400 Milles nautiques, soit une moyenne de 6,4 noeuds.
16/10/2022 :
Le quart de 4h est un peu difficile ! On ne dort pas suffisamment avant et après non plus.
Aujourd’hui le ciel est parfaitement bleu. Le vent est tombé, on continue au moteur.
On commence à distinguer l’île de La Palma au loin. Encore 30 Milles à parcourir.
On aperçoit des dauphins !
Ce soir on a eu droit à un beau coucher de soleil. On espérait voir le rayon vert, mais bon ce sera pour une autre fois !
15/10/2022 :
Le soleil se lève sur un ciel dégagé. La navigation promet d’être agréable. Le vent baisse. La vitesse moyenne diminue à 6 noeuds, puis à 5 noeuds. Il est temps de remplacer le génois par le gennaker. Cette voile légère a un range compris entre 60 et 130 degrés par rapport à l’axe du bateau. Ça nous oblige à nous écarter de la route directe ver La Palma qui serait plus vers le sud.
Le vent faiblit encore, le gennaker ne porte plus, il faut se résoudre à le rouler et continuer au moteur.
4h, c’est l’heure de se lever pour le quart. Le moteur tribord ronronne toujours et nous pousse à 5 noeuds vers les Canaries qui ne sont plus qu’à 85 Milles.
Le ciel est dégagé ; la lune éclaire parfaitement la nuit. On aperçoit quand même la ceinture d’Orion et Jupiter.
Nous avons parcouru environ 15 degrés vers l’Ouest, soit un fuseau horaire.
On a donc avancé nos montres d’une heure hier soir pour se caler avec le jour.
Pour l’instant j’admire la ceinture d’Orion ainsi que Mars et la lune qui sont au zénith. Quant à Jupiter elle est bien visible au dessus de l’horizon à l’Ouest.
14/10/2022 :
Et bien finalement la météo ne le permet pas !
Si on s’arrête à Madère on va se prendre du vent et des vagues de face pendant 2 jours. Cela ne fait envie à personne, aussi déçus mais à l’unanimité quand même on décide de ne pas s’arrêter. On file directement à La Palma en espérant échapper au fort vent de sud ouest prévu à partir du 17 octobre.
Cette nuit quart de 20h à 22h. Le plus facile.
Encore 300 Milles pour Madère. Si la météo le permet on s’arrêtera à Porto Santo, une petite île au nord de Madère. Elle est à 265 Milles, soit moins de 2 jours pour y arriver. Ça sera dans la nuit de vendredi à samedi si on continue à 6 noeuds.
Mon quart de nuit est de 22h à minuit. La lune n’est pas encore levée et les nuages recouvre le ciel ; la nuit est totalement noire.
On arrive à la latitude de Gibraltar.
13/10/2022 :
Prise de quart à minuit pour 2 heures. Le bateau, toujours voiles en ciseaux, fait des pointes à 10 noeuds sur les vagues. La lune est totalement voilée par des nuages noirs. La nuit est plus sombre qu’hier mais au loin sur bâbord on distingue sa lumière grisâtre à travers les nuages.
Minuit trente : le ciel se découvre par l’arrière et laisse apparaître la lune entière. Elle éclaire complètement la nuit. On voit comme en plein jour. Un peu plus bas à gauche de la lune on distingue Mars et plus loin encore à gauche, l’étoile Capella.
12/10/2022 :
Ce matin il fait beau. L’humeur est au beau fixe, déjà 6 jours que nous sommes partis et les marques sont prises. Jérôme à la cuisine, les autres se régalent !
Nous pêchons 2 bonites en milieu de journée. Jérôme les taille en filets avec une dextérité incroyable.
11/10/2022 :
Le vent est bien établi au nord, nord-est. Les voiles sont en ciseaux avec un ris dans chacune. 7 nœuds de moyenne.
Le ciel s’éclaircit un peu, mais pas suffisamment pour recharger correctement les batteries. Nous sommes obligés de démarrer un moteur pour compenser le manque de lumière.
Pendant toute la croisière nous verrons nettement la planète Mars
Les quarts sont maintenant effectués en solitaire. Il y a peu de bateaux au large. L’avantage est de dormir plus longtemps.
Chacun fait un quart de 2 heures et dort 8 heures. Les quarts de 2 à 4 heures et de 4 à 6 heures sont les plus durs.
Au loin le ciel est très sombre.
10/10/2022 :
Navigation sous voiles par temps couvert mais sans pluie. Le bateau avance bien.
Le vent tombe en milieu de journée qui nous oblige à démarrer un moteur.
Nous croisons au loin quelques cargos.
Celui-ci nous passe devant à moins d’un mille.
10/10/2022 : Départ vers Madère.
08/10/2022 : En route vers Baiona…
Merci la liseuse 😊
Etape à Baiona en Espagne les 8 et 9 octobre 2022
Une tempête vient à notre rencontre ; nous préférons ne pas l’affronter et faire une escale imprévue à Baïona en Espagne.
Cette ville côtière est une vraie découverte, notamment avec son château de Monterreal datant du XVIème siècle, remarquablement bien conservée.
Petit footing autour de la citadelle face à la mer démontée
09/10/2022 : Arrivés à Baiona hier soir ; on en profite ce matin pour faire la grasse matinée et après un bon petit déjeuner on part courir autour de la citadelle Monterreal qui domine la mer face à l’ouest.
05/10/2022 : on a largué les amarres à 14h10. C’est avec joie et quand même le cœur serré que je laisse la mother, la maison, les amis… Mais bon c’est décidé on y va.
On sait qu’on sera vent de face pendant 4 ou 5 heures. On va avancer au moteur jusqu’à la nuit et dès que la bascule de vent sera passée on hissera les voiles.
Les quarts en binômes sont organisés toutes les 2 heures. Ça fait un quart toutes les 4 heures. C’est fatiguant ! Vivement les quarts seuls pour pouvoir dormir 6 heures consécutives.
Le Golfe de Gascogne est à la hauteur de sa réputation. Des vagues de travers plus la houle de nord ouest chavirent les estomacs. Heureusement que le vent est portant et que le bateau avance bien. On fait des pointes à 12 noeuds. Le Golfe est traversé en 2,5 jours et les phares de la côte espagnole sont en vue. Cette dernière nuit est magnifiquement éclairée par la pleine lune. C’est rassurant pour la veille visuelle.
Demain la météo annonce une autre renverse de vent au sud. Par précaution le skipper prend la décision de faire un break à Baiona, charmante petite ville espagnole en bordure de frontière portugaise. Nous y arrivons vers 17 heures juste à temps avant la tombée de la nuit.
Le soir, sortie en ville où l’ambiance est à la fête-espagnole. Beaucoup de monde dans les bars et restaurants de la vieille ville.
04/10/2022 : ça y est, le top départ est donné ; ça sera pour demain mercredi 5 octobre 2022 !
Le bateau sur lequel je vais naviguer s’appelle AMPELOUZA.
01/10/2022: La prochaine fenêtre météo favorable devrait s’ouvrir jeudi 6 octobre 2022 et durer quelques jours. Si ça se confirme mardi prochain, on partira jeudi.
26/09/2022 : Derniers petits travaux quelques jours avant le départ. On a posé délicatement le bateau à mi marée descendante sur la cale du bout blanc pour changer les anodes d’hélices. 6 heures après on décollait doucement le bateau direction le ponton 41. Opération réussie sans encombre .
22/09/2022 : Pour le moment le départ est prévu entre le 3 et le 5 octobre 2022.
Nous avons fait le plein de gasoil cette semaine et quelques petits travaux seront faits mardi prochain. Nous poserons le bateau sur la cale du bout blanc au port des Minimes pour vérifier l’état des coques et nous changerons les anodes d’arbre d’hélice. Cela sera fait 3 heures avant la marée basse. Nous aurons 6 heures pour faire tout ça avant que la mer ne remette le bateau à flot.